jeudi 6 novembre 2008

Serrer la pince


Le mot clé cet automne : élection! Deux semaines après les fédérales, le lendemain des présidentielles américaines, Jean Charest balance le Québec en élection. Il souhaite un gouvernement fort pour affronter la crise financière qui se pointe le bout du nez. Pour tenter de convaincre les Québécois qu’il ne fait pas ça uniquement pour tester sa récente popularité dans les sondages, il devra faire une campagne sans faille. Le meilleur moyen de séduire les électeurs, c’est d’aller à leur rencontre directement sur le terrain. Mais il faudra aussi leur serrer la main. Et bien Charest, Marois et Dumont devraient lire ceci: des dizaines de variétés de bactéries peuplent la peau humaine!

Des chercheurs américains de l'Université du Colorado affirment maintenant qu'elles sont beaucoup plus nombreuses qu'estimées à ce jour à vivre dans nos mains. L'équipe du Dr Rob Knight a même observé qu'il existait une différence entre les mains masculines et les mains féminines. Ces dernières sont porteuses d'un plus grand éventail de bactéries différentes que celles des hommes.

En utilisant une puissante technique de séquençage génétique, les chercheurs ont été en mesure d'établir qu'une main typique contient environ 150 espèces de bactéries. Ils ont identifié plus de 4700 espèces différentes sur les 102 mains étudiées. Seulement 5 espèces ont été partagées par les 51 participants.

Ces derniers ne s'expliquent pas pourquoi les femmes hébergent une plus grande diversité de bactéries que les hommes. La plus grande acidité de la peau des hommes, les différences entre la production des glandes sudoripares et sébacées, la fréquence d'application de produits hydratants, l'épaisseur de la peau ou la production hormonale pourraient jouer un rôle dans cette différence. En outre, les femmes hébergeraient davantage de bactéries sous la surface de la peau.

En sachant cela, le budget de Purel des candidats devra être augmenté!!

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