lundi 15 mars 2010

Assainir l’air à grande échelle


En 2008, New Delhi et la capitale économique de l'Inde, Bombay, ont été classées parmi les 25 villes les plus sales du monde par le magazine économique américain Forbes. Avec une croissance économique hallucinante depuis une décennie, l’Inde se retrouve au prise avec un grand dilemme : bénéfices monétaires ou environnement? Delhi semble avoir opté pour le choix écologique…

L'Inde vient d'inaugurer son premier purificateur d'air en plein coeur de sa capitale saturée de pollution, New Delhi, expérience que ses promoteurs espèrent voir servir d'exemple pour les nombreuses autres villes touchées par ce fléau dans les pays émergents.

Le fabricant de l'appareil, l'Italien Systemlife, affirme que la structure en forme de boîte peut assainir 10 000 m3 d'air par heure, nettoyant les substances polluantes présentes en zone urbaine, dioxyde d'azote ou oxyde d'azote. Le purificateur a été installé à titre expérimental dans une rue embouteillée du centre de New Delhi, quatrième ville la plus polluée au monde selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), où les émanations piquent toute l'année les yeux et la gorge des 16 millions d'habitants!!

Une agence environnementale étatique devra contrôler la performance de la machine, qui coûte environ 25 millions de roupies (548 425 dollars) et rejette de l'air pur depuis une bouche d'aération placée sur le haut de l'appareil. Le modèle, installé gratuitement, utilise un procédé de filtration en cinq étapes, dont des électrodes qui chassent les particules polluantes avant que l'air pur ne soit ventilé dans l'atmosphère. Des installations similaires existent dans 26 villes en Espagne, six en Suisse et sept en Italie, dont Rome.

Si cela fonctionne, probablement que le Parti Québécois souhaitera installer un tel purificateur d’air pour ses congrès!

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